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Ce sont deux axes de création qu’Audrey nous présente dans cette exposition de groupe avec le Vrac de Roubaix. Une réflexion profonde sur son lieu d’installation ( les cellules de Clarisses) et une simplicité du geste et de matériau utilisé. Un Arte Povera où elle privilégie le geste créateur au détriment de l’objet fini, ou elle défie l’industrie culturelle et plus largement la société de consommation. Dans le silence de son atelier (de sa cellule?) elle élabore non pas des ornements lithurgiques comme le font encore certaines soeurs de l’Ordre mais des textiles qu’elle répare, cicatrise, console des affres du temps.